Franck LOZAC'H

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jeudi, juin 5 2014

La fin du règne papier

Les éditeurs conventionnels craignaient que l'édition à compte d'auteur ne leur fasse ombrage ... Ils ont convaincu les libraires de retirer de leurs rayonnages les ouvrages délinquants.

Depuis le milieu des années 2000, fleurissent sur la toile des plates-formes numériques qui offrent des millions de titres dont la grande majorité est accessible et téléchargeable gratuitement : Scribd, Issuu, BEQ, Youscribe pour les plus connues.

Va-t-on assister à un combat de géants entre l'Edition traditionnelle et les nouveaux vecteurs de l'information ? Cette lutte acharnée enverra-t-elle à la mort l'un ou l'autre de ces adversaires ?

"Je ne crois pas que ma fille exercera la même profession que moi", me souffla tristement une libraire de ma ville ... Aura-t-elle raison ? Je le crains avec certitude.

Du moins en sortira gagnant le lecteur qui disposera de plates-formes digitalisées 24/7 à des prix défiants toute concurrence car libres de droit et accessibles gracieusement.

mercredi, août 8 2007

La poésie : espoirs pour demain

La poésie est inadmissible a titré Denis Roche ? - Je dis et prétends : l'espace poétique est en expansion - l'exercice poétique est personnel, libre, inconnu, risqué et novateur.

L'invention, le génie, la créativité n'ont nul besoin de se déployer dans les structures littéraires d'accueil.

Il se pourrait tout aussi bien que dans les prochaines décennies, une certaine poésie sur le WEB voit le jour, se développe et connaisse un franc succès au-delà d'une ligne éditoriale imposée par des rédacteurs soucieux de tirer profit d'applications nouvelles.

Le "tout gratuit", CAD l'Internet serait un merveilleux espace de nouveautés, d'audace et de créativité. Il n'imposerait nulle raison financière et offrirait à tout un chacun la possibilité d'exprimer son talent artistique.

Souvenons-nous du Salon des Indépendants au XIXe siècle, composé de peintres refusés par la critique officielle qui sont devenus les phares du Louvre d'aujourd'hui.

mercredi, août 1 2007

La richesse littéraire

Comment sera-t-il possible de gérer l'immensité de cette richesse littéraire ? Quel parcours ? Quels auteurs ? Et quels oublis ?

La gestion de la poésie mondiale est une utopie inaccessible à la possibilité humaine. Un trop grand nombre d'oeuvres et d'auteurs est mis à la disposition du lecteur, qui n'ayant qu'une paire d'yeux et qu'une seule capacité intellectuelle ne peut maîtriser l'ensemble proposé.

Que reste-t-il à espérer ? Il faut trouver les auteurs-clé avec lesquels l'œuvre personnelle parviendra à se déployer. Chercher les utilitaires en quelque sorte.

Le problème ne sera peut-être pas de gérer la poésie contemporaine dans sa totalité - car cela semble une utopie - non, la difficulté sera de savoir quels auteurs, quelles œuvres participeront de manière active et efficace à sa propre formation et à ses applications.

Il ne s'agit pas de côtoyer des poètes pour du relationnel superficiel et stupide - non, il s'agit de savoir quelles œuvres seront indispensables pour se former et appliquer de manière satisfaisante.

samedi, mai 26 2007

Critique de l'Internet

Critique de l'Internet

Exploiter la classification des répertoires fournis par les moteurs de recherche. Qu'entend-on par "Tout le savoir humain" ? Est-ce réaliste ? N'est-ce pas plutôt pathétique car l'intelligence humaine est incapable de tout rassembler. La méthode consistera donc à pouvoir cheminer à travers cette foison de forêt amazonienne que représente la mise-à-la-disposition de l'Internet. Mais quoi ? Le savoir fragmenté, échantillonné représentera-t-il le nécessaire à posséder ? Esprit curieux qui surfe, qui va et revient pourra-t-il dégager un système à exploiter, à penser ? En définitive, que fera-t-il de ces données ? Ce que l'on croit connaître est faible chose. J'observe une liste de poètes que propose un éditeur - 250 noms et je n'en connais correctement qu'une petite dizaine. Combien d'auteurs parmi ces inconnus me permettraient en langage consubstantiel de produire, d'écrire ou de composer ?

mardi, mai 15 2007

Les enjeux de l'Internet

Critique : L'autre n'est pas toi, et toi tu n'es pas l'autre.

Le critique dit indirectement : Soyez qui je suis ou qui je voudrais être.

Il ne s'agit pas de sauvagerie, de refus de rencontrer l'autre, - il est question d'oeuvres, de génies, de grands auteurs. Ceci est en 2D et non pas en 3D.

Je cherche à oeuvrer c’est-à-dire à construire, à déployer, à travailler. Je crains de me limiter à du courtisanat d'opérette, à du déballage de bonni menteur. Je ne suis pas le représentant du produit Franck Lozac'h. Je n'ai pas non plus envie d'attendre désespéramment quelconque lueur de reconnaissance. Mon souhait est d'appliquer, de découvrir, d'exploiter de nouvelles tendances - du moins je le prétends - mais n'est-ce pas présomptueux que de penser de la sorte ?

L'idée serait de considérer l'Internet comme étant un support comparable au Salon des Indépendants du XIXème siècle, lieu où nombre de refusés trouvait une place de choix et de qualité auprès de futurs géants de la peinture.

Sur le Net, publier est possible. Etre lu est possible. Se faire référencer est possible. L'édition traditionnelle nécessite un public payant et impose une rentabilité que les lecteurs ne peuvent fournir.

L'on pourrait avoir :

Les Littéraires-papier, les Chanteurs-microssilon et les Ecrivains-Poètes numérisés.

Il faudrait donc envisager différents supports pour véhiculer un savoir culturel.

jeudi, mai 3 2007

Je vois deux mondes

Je vois deux mondes :

Celui des applications, c’est-à-dire : Oeuvre, livres, lectures, catalogues, génies, grands poètes, culture, Internet, bibliothèques, librairies, transformations, imprimerie, cédéroms, informatique, feuillets noircis. En vérité, le monde de l'efficacité, de l'écriture.

Celui des relations, c'est-à-dire : éditeurs, lettres de refus, paralittéraire, activités, ventes, auteurs contemporains, salons, ateliers d'écriture.

Le QE et le QL : quotient d'écriture et quotient littéraire. Le QE permet d'oeuvrer et le QL de se faire connaître.

Il y a peut-être un savant dosage de l'un et de l'autre - ou est-ce l'Un puis l'Autre ?

dimanche, avril 22 2007

Redonner vie aux dizaines de milliers de manuscrits refusés par les Maisons d'édition

Sinistre constatation. Seulement 8 000 ouvrages sont édités en moyenne en France sur 40 000 manuscrits achevés. Ce qui semble peu en vérité. Pourtant les librairies croulent sous la quantité de livres proposés. Quelques-uns parviennent à faire une petite carrière, se vendent tant bien que mal, et permettent à l'éditeur de récupérer les sommes investies.

Que deviendront les 32 000 manuscrits refusés ? Car certains sont de très bonne facture mais ne connaitront jamais de carrière éditoriale. Ils gisent au fond des tiroirs comme des trésors superbement protégés par des auteurs qui prétendent détenir des chefs-d’œuvre.

Pourquoi ne par en faire profiter le lectorat d'Internet qui certes ne payera pas l'ouvrage mais pourra exprimer son opinion ou sa critique concernant l'écrit offert ? Et qui sait ! Un bon lecteur d'une collection parisienne intéressé par la qualité de l'ouvrage ou par la stylistique de l'écrivain tentera peut-être de repêcher le manuscrit stupidement oublié.

samedi, avril 14 2007

Le chemin au milieu de cette immensité littéraire

Le livre. Les livres.

Et je songe à tous ces génies à l'échelle planétaire. Chacun ayant été capable de produire un nombre assez imposant de chefs-d'œuvre.

Comment gérer ? Comment maîtriser cette immense connaissance, cette impressionnante potentialité ?

Il faut donc faire un chemin - le chemin - choisir, balancer, exploiter et travailler avec certains auteurs quand la critique (sa critique !...) doit en refuser d'autres.

Cette immensité est effrayante - l'esprit délaisse des êtres exceptionnels et peut se suffire de productions de second ordre.

samedi, avril 7 2007

Déterminer le vrai poétique

Sera-t-il possible en poésie de déterminer le Vrai ? Faudra-t-il accepter l'aberrante contradiction de l'incompréhension ? Tant de poètes sont ignorés quand d'autres de qualité inférieure sont adulés et reconnus.

Mais comment faire ? Comment rendre compatible le Vrai avec la réalité humaine ?

Les lecteurs, les éditeurs jettent et rejettent des produits d'intelligence supérieure et apprécient des êtres de qualité seconde.

Faut-il attendre le repêchage céleste, seule sortie acceptable après sa mort ?



Certains poètes se côtoient, se rencontrent, discutent - cela est leur affaire. Que tirent-ils de ces communications physiques ?

Je dis : l'essentiel est d'appliquer, de trouver de nouvelles solutions d'écriture. Le reste étant chimère littéraire, pacotilles de bavardages inutiles. Non. - Il faut appliquer.

lundi, avril 2 2007

Sources d'inspiration

Voilà donc un nouveau billet pour écrire quoi et sur qui ? Il faut susciter la volonté de communication, de discussion - il faut trouver dans l'Autre son intelligence, sa pertinence, sa capacité à concevoir de nouvelles réflexions, à déplacer le vrai quand on le considère ailleurs.

J'ai tant aimé l'Autre - son génie, sa capacité à m'aider pour travailler ou produire - et je pense à Valéry, à Baudelaire ou à Rimbaud.(D'autres noms plus récents m'ont également permis de progresser ou de me former.) Mais je m'interroge et je souhaiterais que vous puissiez me dire qui vous inspire, vous aide et vous permet de trouver de nouvelles solutions d'écriture. Quelles sont vos sources ou vos substances littéraires ?

Utilité du système littéraire

Parfois je me demande quelle peut être l'utilité du relationnel poétique. L'on s'y croise, l'on s'y côtoie pour y échanger des insignifiances ou des insuffisances. Mais cela ne débouche guère sur quelconque utilité d'applications.

Tout y est affaire d'amabilité et d'artifice. Là est la belle courtoisie d'aujourd'hui avec éducation et correction. Mais les réels problèmes de l'écriture - je veux dire : L'Évolution de la langue, L'Application, L'Édition, la crédibilité auprès du lecteur, cela ne serait être des sujets ou des pôles d'intérêt.

Le pauvre chercheur s'en retourne à sa morne solitude, dépité et déçu s'inquiétant de la manière dont il doit s'y prendre pour faire avancer son principe stylistique littéraire.

Avez-vous perçu parfois cet immense vide ou cette incompréhension où vous plongeait la sinistre réalité littéraire ou poétique ?

Merci de bien vouloir me répondre.

Génies inconnus

Je suis sur Youtube et je regarde Dance To The Bop - ce qui semble ridicule. Je suis avec Vince Taylor. Et tout à coup je pense à Ozzy Ozbourne - Paranoïd - qui est une révélation - l'un des pères fondateurs du Hard Rock. L'un 58 et l'autre 69 - seulement onze années les séparent. Quelle évolution ! Quelle révolution ! Black Sabbath déterminera également ce qui sera la nouvelle face du Rock And Roll, c'est-à-dire le Hard, le Hard Rock.

Pour en revenir à la poésie, je me demande qui sont les nouveaux Rimbaud, Baudelaire ou Mallarmé. Sont-ils édités d'ailleurs ? Sont-ils accessibles sur le Marché ? Généralement les grandes figures de la Poésie sont rejetées et méprisées - réduites à l'état de déchets.

Qu'en est-il réellement ? Qui croit en qui ? Qui croit en quoi ? Je serai très intéressé d'entendre des personnes m'offrir des propositions de génies inconnus ou de grands poètes utiles, rejetés par le principe littéraire d'aujourd'hui.